lundi 31 juillet 2017

Mon matériel photo

 

vendredi 23 juin 2006

Matériel
et démarche photographique

J’ai commencé
dans ma jeunesse avec un instamatic Kodak, j’ai
gardé toute une collection de diapos carrées de cette
époque.
Ensuite j’ai commencé à
comprendre la photo avec l’achat du premier reflex :
Minolta SRT 101

Quelques années plus tard j’ai acheté
un reflex en avance sur son temps l’Olympus OM2 qui avait le premier
sorti la gestion du flash à travers l’objectif (TTL) Cet
appareil avec sa gamme d’optiques fixes m’a accompagné pendant
20ans dans ma démarche photographique. J’ai animé à
cette époque le club photo des éléves à
la Pérolière (Lyon)
Après quelques années où
la photo a été reléguée au second plan,
j’ai redécouvert le plaisir de la création du
laboratoire noir et blanc par la photo numérique en 1995 avec
les CDROM Kodak
L’arrivée des premiers appareils est
un événement, j’acquiers un Canon Power Pro 70
qui est pour l’époque d’une grande qualité.
L’évolution étant rapide dans
le domaine du numérique je me laisse tenter par le
Nikon Coolpix 990 
avec lequel j’ai réalisé
plus de 12000 photos, il reste encore dans mon sac photo en appareil
d’appoint. Mais des progrès restaient à faire pour
égaler un vieil OM2 et l’arrivée des premiers réflexes
numériques permettait enfin d’accéder à des
fonctions de véritable appareil photo. J’ai craqué pour
le premier disponible le Canon D60 et un simple 50mnpour limiter le budget. Je savais à cette époque
que cet achat était prématuré, qu’il serait vite
remplacé par un modèle encore plus performant et moins
cher, peu importe depuis j’ai réalisé 15000 photos et
si je compte bien j’ai déjà remboursé mon
investissement en coût de pellicule et développement.
Depuis j’ai le 20D depuis 2 ans et
j’attends le remplaçant du 5D !
Les optiques
Focale
Marque
Avis

50 mm
Canon
Excellent en numérique un
équivalent 80mn ouvert à 1.8 pour 100€ c’est
idéal pour le portrait ou la photo de spectacle.
 

Zoom 70x300
Sigma
Encore un objectif d’un très bon
rapport qualité prix, c’est les avis des internautes qui
m’ont décidé, je ne regrette pas !
 

60 Macro
Sigma
Trés intéssant, bon piqué 

15x30 mm
Sigma
Bon objectif pour le numérique

18 x 200 mm
Sigma
Très pratique pour les voyages

170 x 500
Sigma
Très bon rapport qualité
prix voir photos des fauves

85 mm
Canon
Excellent, ouvert à 1,8 pour les
spectacles c’est l’idéal

Mes déboires : un 24x85 Canon
absolument incompatible avec le D60 des photos floues, j’ai cru que
mon appareil était en panne !

Un site pour apprendre la photo

vendredi 21 décembre 2007
Partagez votre passion pour la photo
Par Christophe Schmitt
Déclencheur : le podcast qui parle photos !
Déclencheur est un podcast pour partager la passion de Benoît Marchal. En effet, Benoît pratique depuis 20 ans la photographie et veut, par ce podcast, partager et parler photos.
De nombreux exemples, des aident télécharger une mine pour les débutants et aussi pour les chevronnés.

La machine à pain


mercredi 26 juillet 2006
J’ai toujours fait du pain de temps en temps. Mais le pétrissage à la main c’est long et fatigant !
Après avoir beaucoup hésité, de peur d’avoir une machine de plus dans la cuisine inutilisée, nous avons trouvé et commandé une machine à pain (MAP).
Depuis bientôt deux ans elle ne chôme pas, nous faisons tout notre pain avec. Des pains avec des graines, du complet, avec toutes sortes de farines, de toutes les tailles et aussi de la brioche.
Conseil : il ne faut pas suivre à la lettre les recettes fournies avec la machine, ce sont des recettes surtout faites pour les « étasuniens » avec du sucre et des matières grasse. Si vous ne voulez pas être comme eux (plus fort pourcentage d’obèses) je vous conseille le pain à française : seulement de la farine, de l’eau, de la levure et du sel.
Voilà notre recette du pain avec la « MAP »

Pain à la française

Mettre les ingrédients dans l’ordre dans la cuve
Eau 300 ml
sel 1 une cuillère à cafè
Farine T55 520g
1 paquet de levure levée (8g) programme 6 / 1 kg / foncée
3 heures après c’est prêt !

RECETTE DE LA BRIOGHE LEGERE

Brioche légère

mercredi 26 juillet 2006
RECETTE DE LA BRIOGHE LEGERE (à réaliser avec la machine à pain)
C’est moins long de préparer cette brioche que d’aller jusqu’à la boulangerie.
A verser dans l’ordre dans la cuve de la machine à Pain :
120 ml de lait
2 oeufs entiers
450 gr de farine T55
40g de sucre + 2 sachets de sucre vanillé + 1 câc de sel
85 gr de beurre
1 sachet de 5,5 gr de levure au sommet de la farine
Programme 6 750g clair A la Française
C’est génial de se réveiller le matin avec l’odeur de la brioche qui monte jusque dans la chambre.

Expo photo Arronnes

Événement à Arronnes

Exposition photo à la maison de la paysannerie à Arronnes (près de Vichy).
mardi 17 avril 2007

Exposition photo à la maison de la paysannerie à Arronnes (près de Vichy).

Luc Spinazze responsable de la maison de la paysannerie, souhaite développer au sein de son association un bistrot/restauration et développer les activités culturelles.
Luc espère bien que le bistrot ouvrira ses portes dès ce printemps, avec consommation de produits locaux dans la pièce attenante au magasin et espace culturel au premier étage avec projection de films et organisations d’expositions. C’est dans ce cadre qu’il m’a demandé de l’aider à trouver des exposants pour sa salle.

Calendrier des expositions :

Actuellement fleurs et carnavals Hubert Couzinet
Mois de mai : reflets Patrick Hyraille
Mois de juin : papillons et paysages Hubert et Jean Lacoste
Pour les expositions suivantes peut-être aurons-nous les peintures d’Éliane, les expos de Marc, ou toute autre personne intéressée.

Grand Cossange

vendredi 23 juin 2006
La maison de Grand Cossange
Je vous le donne à voir. C’est un bout de terrain perdu entre
colline et nuage au plus profond de l’Auvergne, à l’ombre
du Rocher St Vincent, des ruines du vieux Gilbert, au château qui demeure
d’un autre temps, au croisement des lignes qui tournent en rond, au
bout de nulle part...



La maison, vous la trouverez là. Ce n’est pas par hasard. C’est
un chemin d’amour et d’amitié qui aussi loin que conduise
le voyage vous ramène toujours. C’est cette longue histoire qu’il
me faut vous compter, un peu pour moi-même, un peu comme un guide, un
témoignage, une trace. Que vienne là le monde jusqu’à
nous, mais que jamais ne se perde notre indicible.
Un homme à qui je racontais l’histoire de cette maison m’a
laissé faire sans rien dire. Pas un mot. Quand j’ai eu terminé,
il fit mine de parti. Je voyais son dos dans la tension du départ..
Combien de ses moments à baisser les yeux ? Combien de fois cela nous
est-il arrivé d’éviter l’autre ? L’homme était
en train de partir et puis je l’ai vu hésiter. Quelque chose
dans son visage que je ne pouvais pas voir, mieux pourtant que si je l’avais
vu, peut-être dans son pas ralenti, la forme de son dos. Quelque chose
avait changé. L’homme revint vers moi. Je n’oublierai jamais
ses yeux plongés dans les miens. Emmenez-moi m’a-t-il demandé.
Cet homme au pluriel de ces visages que j’ai visité sont devenus
mes amis. Car il ne fut pas le seul. Et chacun, je crois, dans le regard de
l’autre, avait ce même désir : emmène-moi...
C’est une maison de paysan, rugueuse et mal léchée, aux
larges murs. Comment vous dire...Ces murs aussi larges que mon bras est
long un truc à vous dessiner les fenêtres en forme de couloir.
Mes amis aimaient à s’asseoir et fumer sur ces larges alcôves,
le visage pris dans la lumière incertaine entre pénombre et
clarté. Je n’ai que très rarement vu une lumière
aussi belle.
Cette maison n’est pas un carrefour. Elle se trouve au bout d’une
ligne droite. C’est sa manière à elle de vous ouvrir les
bras. Une fois décidé. Sa route sur le chemin c’est facile.
Elle vous attend.
Longtemps, je n’ai pas su à qui appartenait cette maison. Je
croyais savoir ? Je me trompais. Et puis, j’ai su autrement. Et puis
j’ai oublié. Au fond quelle importance ... Ce qu’il
me faut vous conter, c’est qu’un nombre incroyable de personnes
est un jour ou l’autre, générations après générations,
entré à l’intérieur. Je n’en ai rencontré
que quelques-unes unes. Pourtant je les connais toutes. Quand vous entrez
dans la maison, vous voyez posé sur l’immense table des convives
un livre ouvert. Tout est rangé autour. Nul désordre. Nulle
trace pour relever la présence du dernier passant. La première
fois, intrigué vous vous approchez du livre. Vous posez vos valises
tandis que vos yeux caressent la page sans oser le toucher. Une date. Quelques
lignes d’avoir simplement « été là »,
de ses humeurs, rires et peines confondues ! Et elles vous souhaitent la bienvenue.
Vous vous mettez ensuite à tourner les pages de ce livre gigantesque.
Vous vous laissez emporter par le murmure des feuilles bruissant le silence.
Vous survolez les mois, enjambez les années. Sans véritablement
lire bien-sûr. La lecture ce sera pour plus tard. Dans l’attente
de ces temps suspendus. Des retrouvailles...
Des gens que je ne connais pas et que j’ai appris à connaître
par cœur sans jamais les avoir vus. Sur ces pages sont gravées
toutes les histoires. Et plus particulièrement, l’une d’entre
elles : la nôtre...
C’est aussi l’histoire d’une femme que j’ai connue
enfant. Nous avons affronté mille tempêtes dans ce lieu du bout
du monde. Des moments si tragiques que j’ai bien souvent cru la perdre.
Imaginez ces terres immenses où frappe l’écho du «
va-t-en ». La blessure d’un amour qui se déchire de trop
aimer, ou peut-être blessé de mal aimer...Fou de colère,
impuissant à rester digne, aveuglé de douleurs, j’ai connu
ces départs dans la nuit. A travers les forêts, à travers
champs. Dans l’ivresse des larmes, sous la pluie et l’orage, à
hurler pour que cela cesse. Impossible outrage, moi seul, coupable des tourments
que « j’infligeais » à celle que j’aime. J’ai
connu ces moments où le bout du monde est un désert. L’instant
de vide total, la détresse et l’absence, comme une chappe de
plomb. Je me souviens de cette solitude, perdu au sommet d’une colline,
moi dehors, elle a l’intérieur en souffrance. Et cette maison
devenue hostile par ma faute, mes volte-faces imbéciles.
En allant là-bas au fil des pages, celles écrites par d’autres
mêlées à celles que vous écrivez, vous connaîtrez
nos joies, vous connaîtrez la peine. Vous connaîtrez les raisons
qui m’ont poussé un jour à rester plusieurs heures à
rester au sommet de cette colline, seul, sans ami à mes côtés
. Vous pourrez lire sur le grand livre comment cet ami pour me changer les
idées voulut me raconter l’histoire du Petit Prince et ce qu’il
en advint. Je ne peux pas vous le dire, par pudeur sans doute. Mais peut-être
cet endroit pourra vous raconter saura vous raconter mieux que les mots ce
qui s’est réellement passé. Imaginez seulement ce que
le Petit Prince, sur sa petite planète, a pu mettre d’infini
dans cet espace sans frontières où je me reposais, abîmé...
Et j’ai retrouvé le chemin de la maison. De la raison et du cœur.
Le chemin menait à celle que j’aime. J’ai retrouvé
les bas plafonds de la pièce de vie traversés de poutres d’un
âge qui me rappelle ce temps où je n’étais pas.
Là-bas, le soleil se lève mieux qu’ailleurs. Il vous éveille.
Imprégné des sagesses passées, des vieilles fumées,
protégé par les crépitements d’un âtre sans
âge, en son sein léchée et béante la guele d’un
four à pain, pourtour de flammes colossales, j’ai goûté
la-bas chacuns de mes retours, le parfum d’une femme après la
souffrance, le goût d’elle et la chaleur de son corps retrouvé.
L’apaisement après la fureur. Combien moi peu digne du pardon
et pourtant pardonné. Est-il possible de cacher cela ? Ces instants
que le monde ne nous propose guère...
Il y a cette parcelle de délicatesse propre à l’errance,
un monde de caresses sans nécessité, sentir durant l’infinité
du temps qui ne s’entend plus passer la douceur de sa peau, de sa nudité
sur ma nudité, un monde pour elle où l’ouvrage consommé
laissera au dehors le sentiment de vieillir. C’est intact depuis lors,
dans mille ans et pour jamais. Dans ce temps indifférent, laissé
loin au dehors de nous mêmes, à côté de cette femme,
j’ai perdu la raison de croire à autre chose... Combien de
fois l’ai-je oublié ?
Un jour, un petit garçon à qui je racontais cette histoire m’a
demandé qui était cette femme dont je parlais avec tant d’amour.
Il me l’a demandé pour le plaisir comme chaque fois que je lui
raconte cete histoire. Ce petit garçon est mon fils...
Cette maison, pour peu que vous la cherchiez, regardez bien en vous. C’est
facile. Je vous l’ai donné à voir. C’est un bout
de terrain perdu entre colline et nuage, au plus profond de l’Auvergne,
à l’ombre du Rocher St Vincent, des ruines du vieux Gilbert au
château qui demeure d’un autre temps, au croisement des lignes
qui tournent en rond, au bout de nulle part...
A Aymeric, Catherine, Cyrille, Franck, Gille, Olivier..
Aux autres.
A ceux à venir...
G. C. décembre 2000 

Evénement à Grand Cossange


vendredi 21 juillet 2006
Paul Wach qui va bientôt fêter ses 76 ans, se lance dans une nouvelle aventure des temps modernes : l’informatique.
Par un beau matin de juillet, un ordinateur est venu s’installer chez Paul et Janine. Jeannine a pesté contre cet intrus qui venait prendre de la place dans le bureau déjà bien meublé. Surtout que Paul a suggéré de prendre la place de la machine à coudre, ça il n’en est pas question !
Le lendemain Paul me disait qu’il avait installé « l’intrus » sur la table à la place de la machine à coudre...
Bien sur ce n’est pas facile, la souris n’en fait qu’à sa tête, les dossiers trouvés un jour ne veulent plus apparaître, les lettres sur le clavier se cachent. Mais Paul est patient et il revient tous les jours dompter la bête, il deviendra rapidement un virtuose du clavier.
Même Internet ne résiste pas à sa détermination, les heures passent et Janine est inquiète pour son jardin. Elle commence tout de même à dire qu’elle veut aussi aller voir ce site pour les informations sur Alice et ce n’est qu’un début.
Et pourquoi pas un prochain article écrit par Paul et Janine.
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Paul Janine et Brigitte pour l’aniversaire d’Arlan

Gc mon grenier

Mon grenier

samedi 12 août 2006
Il est des lieux comme des êtres, nous nous trouvons mieux avec certains, sans explication formelle.
Mon grenier était une pièce adorée des araignées et de Tigre notre chat, les cachettes étaient nombreuses, tant il était encombré. Brigitte a beaucoup contribué avec sa période zen, à débarrasser. La maison étant déjà grande j’ai toujours repoussé les travaux d’aménagement.
j’ai décidé d’acheter les velux pour la lumière. Ils sont restés presque 2 ans en stock. Luc c’est m’a aidé à commencer les travaux, et grâce à sa contribution, le grenier est enfin terminé.
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Vue d’ensemble
Et d’une pièce insalubre, encombrée de bric à brac comme un vrai grenier, c’est devenue ma pièce préférée. Elle commence à être bien aménagée.
Un bureau de 2,5m de large avec tous les outils informatiques,
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Le petit bureau
un coin bibliothèque,
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Le coin bibliothèque
et la partie musique et télévision, en cours d’installation.
Le coin musique
Même Brigitte qui était anti chaîne hi fi, trouve le son excellent, elle écoute à un niveau sonore étonnant.
Il y a même un panneau pour une exposition photo
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Le coin expo photo

Un chanteur à Grand Cossange


vendredi 25 janvier 2008
Jean Pierre est installé à Grand cossange, bientôt des photos de sa maison et un interview sur ses projets au Grand Cossange.
Jean-Pierre Laurant chante seul accompagné de divers instruments : guitare, orgue de barbarie, banjo, ou en duo avec piano.
Spécificités
Récompensé par un prix d’interprétation dans divers concours régionaux et nationaux, Jean-Pierre Laurant souhaite véhiculer la chanson française.
Ses sources d’inspiration sont diverses : Brel, Brassens, Mouloudji, Romain Didier, Debronkart ...
Dans son dernier spectacle intitulé « La petite planète », il souhaite faire prendre conscience des dangers de la pollution, de l’importance de la politesse et du savoir-faire avec des chansons faciles que chacun reprend en choeur.
Vous pouvez l’écouter ici 
http://www.myspace.com/jeanpierrelaurant

Viet Nam circulation

Comment survivre à la circulation au Viet Nam

mardi 16 décembre 2008
Hanoï 1er jour
Il est 7 heure du matin et je n’ai plus sommeil, je suis dans le piège du décalage horaire.
J"ai surtout envie de raconter notre premier contact avec le Viêt Nam ( oui ici ça s’écrit en 2 mots) dans la circulation d’Hanoï.
Un peu zombies après 24h de voyage (avec le décalage horaire) nous prenons possession de notre chambre, résistant l"envie de nous coucher tout de suite, nous prenons notre courage pour faire le tour de notre quartier.
La rue est grouillante de bruit, de monde, d’odeurs, d’activité en tout genre. Elle nous parait, la fatigue aidant, comme hostile. Notre premier problème, comme aller sur le trottoir d’en face ! Pas de feux, pas de passages protégés et un flot ininterrompu de cyclistes, voitures et surtout moto locale. Comme je suis un peu téméraire, mais prudent, j’avance un pied sur la rue, rien, rien ne se passe comme si je n’existais pas. La peur au ventre, j’avance un 2 pied, rien, personne ne s’arrête pour me laisser passer. Mais personne ne passe non plus sur mon pied. Enhardi par ce premier succès je continue prudent, j’avance et là comme par miracle le flot de la circulation m’évite légèrement, passe derrière moi, et je peux continuer sans encombre jusqu’en face.
Personne ne c’est arrêté, aucune animosité et finalement, avec tout de même la peur au ventre et Brigitte à mon bras qui ferme les yeux, nous sommes passés de l’autre coté.
Au cours de la soirée, après avoir retrouvé notre guide, nous avons fait la traditionnelle ballade en pousse-pousse. Et cette fois nous avons fait l’expérience de la circulation de l’intérieur. Et là au premier carrefour, c’est l’incrédulité, Il ne va pas passer là ! Si il le fait, c’est suicidaire et c’est nous qui sommes devant. C’est impossible de passer . La densité de circulation est énorme , notre véhicule étant le plus lent, on nous double de partout et surtout devant nous personne ne s’arrête pour nous céder le passage.

Un peu d’histoire du Viêt Nam

Viet Nam nord

Notre arrivée dans le nord Viet Nam

mardi 16 décembre 2008

Mardi 9 décembre

Ronronnements permanents…..nous sommes dans l’avion, nous y avons déjà dormi, déjeuné, goûté, visionné un film, après ces 7 heures, il en restera encore 6 pour arriver à l’escale en Malaisie, Kuala Lumpur.
De là nous repartirons pour Hanoi, 3 heures de vol.

Mercredi 1O décembre

Notre guide Xuàn, se prononce Issuan, et notre chauffeur Nhât, nous conduisent à l’hôtel Jasper, en plein centre d’Hanoi.
Une carte du Vietnam, un foulard étnique et une statuette de bois nous sont remis en cadeaux de bienvenue, ainsi que de l’eau et des lingettes rafraichissantes.
La capitale du Vietnam est très animée, 6 millions d’habitants /900 000 km de périmètre, la circulation est intense, motocyclettes essentiellement, une vraie fourmilière humaine.
5 personnes sur une moto, difficile de faire mieux ! D’accord il ne sont pas épais en France ça ne serait pas possible.
Certains conducteurs de moto, sont si chargés qu’on les voit à peine, entourés de paquets divers et variés….aliments, outils,

paniers…animaux…bonsaï…des femmes portent le chapeau traditionnel en cône, et un bâton sur leurs épaules sur lequel sont suspendus des paniers remplis de fruits.
photo femmes portant chapeaux et paniers
Sur leur engin 2 roues, elles portent un masque de tissus leur couvrant le visage du nez au menton, ce pour ne pas abîmer leur peau par le soleil et les poussières.
photo motos et tissus/figure

DSCF7496
envoyé par cossange
Beaucoup de personnes installées à même le trottoir, sur de petits tabourets de plastique, vendent des victuailles, cuisinent soupes, gâteaux, beignets, dégustent elles-mêmes des mets…tout cela devant la circulation incessante des 2 roues. Le trottoir c’est un peu comme le jardin de nos pavillons, les gens s’ y installent car ils ont peu d’espace chez eux.
photo trottoir
Notre chambre d’hôtel est petite mais confortable, moderne avec internet-TV- et important pour moi, une bouilloire.
Nous nous rafraîchissons avant de repartir à la découverte de la ville.
Un havre de paix et de tranquillité nous accueille près du lac de « l’épée restituée », nommé ainsi d’après une légende : une tortue géante aurait donné une épée dotée de pouvoirs magiques à un pêcheur pour lui permettre de combattre contre les ennemis chinois, ayant vaincu ces derniers le pêcheur devint roi, la tortue réclama ensuite l’épée, ainsi « restituée au lac ».
Ce dernier abrite toujours des tortues énormes de 2 mètres de long, nous avons vu la dernière « naturalisée » après sa mort, elle avait vécu plusieurs siècles.
photo tortue ou lac ou temple
Dans un cyclopousse, nous parcourons les ruelles où se groupent les corporations : ferrailleurs- bijoutiers- jouets-chaussures…cela ressemble un peu à la médina de Marrakech.
photo
Nous allons ensuite au théâtre pour y admirer les marionnettes sur l’eau, spectacle typique de Hanoï…la fatigue du voyage est là que seule la magie de la scène dissipe.
photo
Après un excellent dîner de plusieurs petits plats délicieux, nous sombrons danss les bras de Morphée avec volupté.
La gentillesse et la générosité sont au R-V, des repose baguettes de faïence bleue et blanche nous sont offerts.

Jeudi 11 décembre 2008

C’est mon anniversaire, j’ai 50 ans…. temps très brumeux, le soleil perce à peine.
Visite du « temple de l’érudit », c’est calme par rapport au centre d’Hanoi ; les étudiants admis définitivement devaient passer successivement 3 salles d’examens.... là encore des en tortues sont sculptées dans la pierre , gage de longévité.
Après 4 h de route, dans l’auto taxi confortable, nous arrivons sur la baie d’Halong, c’est la « côte d’azur » du Vietnam, au nord-est…le ciel y est rarement bleu, plutôt gris-bleu, et même si le soleil est présent, il y a tjs une brume, un voile qui donne aussi du charme au lieu : mer de Chine emprisonnée par les rochers gigantesques,(au nombre de 3 000) sur lesquels végétation luxuriante, singes et oiseaux cohabitent.
Nous nous installons dans une jonque, bateau de bois, notre cabine est très jolie, bois brun rouge et formes orientales...
Le déjeuner est servi dans une salle à manger couverte, plusieurs plats différents nous permettent de goûter aux fruits de mer poisson et viande légumes et riz .
L’après-midi, nous naviguons entre les « pains de sucre », nous visitons une grotte sur l’un d’eux.
Nous abordons ensuite sur la plage, au choix baignade ou ascension d’un point de vue superbe pour admirer le coucher du soleil.
Après un peu de repos en cabine, c’est le dîner, une bouteille de vin et un fruit du dragon me sont offerts avec un gâteau sur lequel ont été allumées 2 bougies symboliques.
C’est très sympathique, le couple de jeunes mariés australiens, les Japonais et la famille malaisienne m’adressent leurs vœux, et nous partageons le gâteau fait d’une légère génoise et de crème artistiquement décorée.

Vendredi 12 décembre 08

Petite ballade en sampan pour voir de près les singes dont la couleur du pelage brun gris se confond avec celle du rocher géant.
Hubert m’offre une parure collier et boucles avec perles de culture de la mer de Chine , j’écris mes cartes postales, discutent un peu avec la famille malaisienne, ils sont avec leurs 2 jeunes enfants qui sont en grandes vacances pour 2 mois.
Nouveau voyage en auto taxi pour rejoindre le Ha Long terrestre, province de Ninh Binh, les pins de sucre sont nombreux mais peu d’eau les entourent, sortes de marécages.
Promenade à vélo pour nous dégourdir les jambes après les 4 h de voiture.
L’hôtel au milieu de ce paysage offre un panoramique très dépaysant, lorsque les rideaux de la chambre sont ouverts, c’est un peu comme un aquarium, d’où le point de vue est spectaculaire.

Samedi 13 décembre

Ballade en barque, mère et fille pagaient à tour de rôle, c’est calme et magique lorsqu’on passe au travers de certains de ces rochers géants, l’eau est si claire que s’y reflètent les roches, l’odeur du calcaire aussi est présente.
La jeune fille qui est l’aînée d’une fratrie de 4 enfants, parle assez bien le français, elle nous confectionne des colliers avec des fleurs de nénuphars ...
....avec beaucoup d’habileté, nous masse épaules et dos pendant que la barque glisse silencieuse sur l’eau calme, elle nous montre son travail de broderie sur nappes et sacs, c’est très beau et j’achète quelques unes de ces œuvres, en négociant peu facilement, je ne suis guère douée pour marchander, même si je sais que c’est le jeu du commerce lorsque les prix ne sont pas affichés.
Ici 20 000 dongs valent 1 euro, 1 million de dongs pour 50 €.
Tous ces zéros me confondent...
Les dames qui parlent un peu le français répètent à loisirs : "Madame très jolie"...ce qui me rappelle le film "vous êtes très beau", cette phrase n’est-elle pas l’une des 1ère apprises afin de plaire....
Nous sommes conduits ensuite vers la « pagode au pilier unique », de la déesse de la fertilité (les couples qui ont du mal à faire un enfant viennent y prier), et le mausolée de Ho Chi Minh, 1er Président du Vietnam.
Xuàng nous dépose à la gare d’HANOI, nous avons dégusté la fameuse soupe PHO, et de plus notre guide nous donne à chacun un sac pique-nique pour le train.
Xuàng nous fait sourire lorsqu’il répète que "les Vietnamiens mangent tout ce qui bouge, campagnols-chats-chiens-sauterelles...
Les habitants du Nord sont très menus, et, pourtant ils sont souvent un bol et des baguettes à la main en train de manger....mais point de "junk food", des fruits en dessert, ni beurre ni fromages, viandes et poissons en petite quantité, nouilles riz et légumes dominants.
Nous faisons nos adieux au Nord du Vietnam, à Xuàng et à notre chauffeur Nhàt. gratifiés chacun d’un pourboire de 200 000 et 150 000 dongs.
Notre compartiment posséde 4 lits , un couple de Français s’installent avec nous, Marc et Sophie venant de Ste Maxime, sympathiques ils voyagent par eux-mêmes avec le guide du routard.
A 22 h je m’allonge pour lire un peu, on s’est bardé d’anti-moustique écran total insectes et des mouchoirs imbibés d’huile essentielle de citronnelle diffusent une odeur tenace, parfum qui avec le pin (encore plus spécifique comme odeur) accompagnent notre séjour extrême- oriental.
Début de migraine enrayé avec le repos nocturne, bien bercée par le train…incroyable cela fait 7 jours que je n’ai plus de crise migraineuse et je peux me passer de triptans !

Alice raconte son enfance