lundi 31 juillet 2017

Viet Nam circulation

Comment survivre à la circulation au Viet Nam

mardi 16 décembre 2008
Hanoï 1er jour
Il est 7 heure du matin et je n’ai plus sommeil, je suis dans le piège du décalage horaire.
J"ai surtout envie de raconter notre premier contact avec le Viêt Nam ( oui ici ça s’écrit en 2 mots) dans la circulation d’Hanoï.
Un peu zombies après 24h de voyage (avec le décalage horaire) nous prenons possession de notre chambre, résistant l"envie de nous coucher tout de suite, nous prenons notre courage pour faire le tour de notre quartier.
La rue est grouillante de bruit, de monde, d’odeurs, d’activité en tout genre. Elle nous parait, la fatigue aidant, comme hostile. Notre premier problème, comme aller sur le trottoir d’en face ! Pas de feux, pas de passages protégés et un flot ininterrompu de cyclistes, voitures et surtout moto locale. Comme je suis un peu téméraire, mais prudent, j’avance un pied sur la rue, rien, rien ne se passe comme si je n’existais pas. La peur au ventre, j’avance un 2 pied, rien, personne ne s’arrête pour me laisser passer. Mais personne ne passe non plus sur mon pied. Enhardi par ce premier succès je continue prudent, j’avance et là comme par miracle le flot de la circulation m’évite légèrement, passe derrière moi, et je peux continuer sans encombre jusqu’en face.
Personne ne c’est arrêté, aucune animosité et finalement, avec tout de même la peur au ventre et Brigitte à mon bras qui ferme les yeux, nous sommes passés de l’autre coté.
Au cours de la soirée, après avoir retrouvé notre guide, nous avons fait la traditionnelle ballade en pousse-pousse. Et cette fois nous avons fait l’expérience de la circulation de l’intérieur. Et là au premier carrefour, c’est l’incrédulité, Il ne va pas passer là ! Si il le fait, c’est suicidaire et c’est nous qui sommes devant. C’est impossible de passer . La densité de circulation est énorme , notre véhicule étant le plus lent, on nous double de partout et surtout devant nous personne ne s’arrête pour nous céder le passage.

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