lundi 5 janvier 2009
Mercredi 17 décembre
Nous prenons l’avion à Danang pour la capitale économique encore appelée par les habitants (8 millions), Saigon, bien que rebaptisée Ho Chi Minh.
Cette immense cité commerciale, financière et touristique, était autrefois innondée et encombrée de "capokiers" (arbres produisant une sorte de coton le capok dont on remboure les coussins et poufs).
Il fait plus chaud et nous apercevons le soleil caché depuis 3 jours.
Notre guide Ngan (prononcé Nan) est une charmante dame, son prénom signifie « argent », et le chauffeur s’appelle Bienh, « paix ».
Dans une chaleur moite nous visitons la cathédrale (10% de catholiques ds le pays),la toiture a bénéficié de structures métalliques d’origine françaises (Eiffel comme notre tour parisienne), le dragon y est représenté, terrassé par St François d’Assises, or cet animal est bénéfique dans les croyances asiatiques, voilà qui est paradoxal pour les convertis.


La Poste « est un bâtiment immense, ouvert dimanche et soirs, les gens n’y font pas la queue comme en France, il y a de nombreux guichets pour les servir.


Le quartier chinois est important à Saigon, beaucoup sont installés depuis longtemps, ont acquis la nationalité vietnamienne, et sont considérés comme les « rois »…du commerce qu’ils exercent fort bien.
Au temple de Thien Hall, nous accrochons un ressort d’encens avec nos noms, Il faudra plusieurs semaines pour qu’il se consume....c’était une façon pour les pratiquants bouddhistes d’espacer leur visite en laissant leur présence par l’encens.

Le marché des grossistes est impressionnant.
Les produits sont regroupés par catégorie :

tissus


fruits séchés

poissons- crevettes


etc
Nous reprenons la route pour Can Tho, arrêt « Washington city » dans un parc magnifique, je vois de véritables fleurs de lotus pour la 1ère fois


La route est longue pour le Delta du Mékong, ma tête déjà lourde du matin,l’est de +en+, la toute 1ère crise de céphalées (depuis 9 jours), s’installe, me rendant nauséeuse, on prend un bac pour passer le Mékong et s’installer à Can Tho.
Jeudi 18 décembre 2008
Au petit-déjeuner je prend une soupe PHO , Hubert une omelette, fruits frais et thé vietnamien (c’est un thé vert légèrement parfumé), café (le pays exporte beaucoup de café brut, en sus du riz, du latex, thé, noix de cajou,textiles, pétrole, charbon, fruits, poissons, main d’oeuvre).
Nous découvrons le marché flottant qui se tient quotidiennement, les Vietnamiens sont aussi à l’aise en bateau qu’en moto, modes de transport privilégiés dans ce pays.










Le Mékong est, à l’image du Gange en Inde, un fleuve immense "à tout faire", on y décapite les poissons lavés ensuite dans la même eau où lessive et vaisselle se font....heureusement une plante est là par nappes qui veille sur la propreté de l’eau, la "Jacynthe d’eau",dépolluante, est utilisée pour toutes ses parties, racines, tiges et fleurs.
Même si elle peut stopper un bateau dont l’hélice se prend dans ses liens, elle est très respectée, et les embarcations essaient de la contourner habilement.

Une autre plante est largement utilisée : le vétiver.
Les racines du vétiver sont utilisées contre l’érosion, plus solides que le béton, elles empêchent les inondations
Les racines du vétiver sont utilisées contre l’érosion, plus solides que le béton, elles empêchent les inondations
Toujours en bateau, nous nous rendons sur une des îles du bras du fleuve (antérieur ou postérieur je ne sais plus) : Ben Tre.
Une entreprise façonne dans une pâte obtenue à partir du lait de coco transformé en caramel des bonbons à la noix de coco

Dans un verger, on goûte toutes sortes de fruits frais tropicaux :
fruit du dragon, jaque (sorte de durian)

longuanes (ressemble aux quénettes de Guadeloupe)

papaye...
photo
je découvre aussi la citronnelle telle qu’elle est avant sa transformation en huile essentielle, c’est une herbe un peu tranchante (comme l’herbe à chat), dont l’odeur est reconnaissable lorsqu’on la coupe, quoique très volatile...

le papayier
photo
le cacaoyer qui donne le chocolat
photo
Le thé sucré au miel et agrémenté de jus de kumkuat (minuscule citron vert) est délicieux.
On a droit aux chants d’amour traditionnels interprétés par 2 jeunes femmes accompagnées de musiciens.

Petite marche sur des chemins verdoyants aux plantes innombrables, pour déjeuner dans un beau jardin ombragé, nous nous reposons ensuite dans un hamac....


....avant de reprendre un petit sampan qui glisse silencieusement sur l’eau..


Pendant le trajet en auto, Ngan se confie à nous pour recueillir notre point de vue : elle a épousé un Français (son ancien touriste) après son divorce.
Ngan a 2 ans de plus que moi, à ce moment là nous discutons comme des soeurs.
De retour à Saigon, nous logeons pour cette dernière nuit ds une très belle suite au "Chancery hotel".

Dernier dîner dans un endroit privilégié, parc au calme, dans cette ville bruyante c’est appréciable.

Vendredi 19 décembre
Nous sortons vers 11h30 pour aller au marché, nous déjeunons d’une soupe au crabe et crevettes, délicieuse et hyper pimentée, sur un des nombreux comptoirs de stands du marché, très populaire et local, nous en avons fini avec les courbettes des serveurs attentionnés, nous sommes dans la vraie vie, la foule, le bruit, les odeurs mêlées, et la soupe est vraiment bonne, sauf que nous utilisons un stock de mouchoirs tant les épices agissent...
photo soupe ou marché
A 13h30, Ngan et notre chauffeur nous conduisent à l’aéroport situé à 7 km de la ville, ce sont les adieux à ce beau pays si typique, à ces personnes qui nous ont si bien encadrés et guidés dans ce périple du nord au sud sur 1 700 km.
Arrivés à Paris samedi 20 décembre à 6h du matin, vite ils faut enfiler pullover et manteau, nous sommes passés de 31° à 6°.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire